Traitements non funéraires du cadavre : questions méthodologiques, identification archéologique et pistes interprétatives

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2025

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  • 20.500.13089/13ss4
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Aurore Schmitt et al., « Traitements non funéraires du cadavre : questions méthodologiques, identification archéologique et pistes interprétatives », Bulletins et mémoires de la société d’anthropologie de Paris


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Résumé Fr En

De nombreux travaux se sont emparés des questions d’écart à la "norme" funéraire en se focalisant sur des périodes chronologiques précises. Mais l’absence de traitement funéraire, sous-estimée en contexte archéologique, est un pan de recherche peu exploré alors qu’il peut contribuer aux réflexions sur le fonctionnement des sociétés du passé. Par une approche interdisciplinaire et transchronologique qui nous a permis de nous appuyer sur de nombreux exemples transculturels, nous proposons d’explorer trois axes : les causes de l’absence de rites funéraires, le traitement des dépouilles concernées et la signature archéologique de ces traitements. Nous avons mis en évidence, entre autres, que pour les "mauvais morts", les mêmes causes peuvent conduire soit à une absence totale de rites funéraires soit à des rites altérés. Par ailleurs, le traitement "positif" des dépouilles de certains individus pour lesquels il n’y a pas de prescription funéraire, pose la question de la valeur d’une telle pratique. Il est également apparu qu’aucun traitement du cadavre n’est spécifique à l’absence de rites funéraires même si certains d’entre eux lui sont fréquemment corrélés. Nous proposons ainsi une aide à la réflexion pour identifier, nommer et interpréter les cas archéologiques dont les caractéristiques s’éloignent de la variabilité des pratiques funéraires connues pour un contexte donné.

Many studies have addressed the issue of deviance from a funerary "norm", focusing on specific chronological periods. But the absence of any funerary treatment is underestimated in archaeological contexts and still unexplored, even though it may contribute to discussions on the functioning of past societies. Drawing on numerous cross-cultural examples through an interdisciplinary and transchronological approach, our project addresses three lines of research: the causes of an absence of funerary rites, the treatment of the remains concerned and the archaeological signature of this treatment. We have shown, among other things, that for "bad deaths", the same causes can lead to either a total absence or an alteration of funerary rites. Furthermore, a "positive" treatment of the remains of certain individuals for whom there is no prescribed funerary treatment raises the question of the value of such a practice. It has also become clear that no treatment of the corpse is specific to the absence of funerary rites, even if some treatments are frequently correlated with an absence of rites. Finally, we propose an aid to identify, label and interpret archaeological cases whose characteristics deviate from the variability of known funerary practices for a given context.

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