La mise en œuvre de l’enseignement des faits religieux (EFR) : quelques constats au regard d’une expérience en académie

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2022

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Jérôme Damblant, « La mise en œuvre de l’enseignement des faits religieux (EFR) : quelques constats au regard d’une expérience en académie », Diversité


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Résumé Fr En

La mise en place d’un enseignement des faits religieux au début des années 2000 est d’abord venue répondre au constat effectué une vingtaine d’années plus tôt d’une inculture religieuse rendant complexe la compréhension de faits historiques et plus généralement d’éléments d’une culture nationale nécessaire aux élèves. Néanmoins l’absence d’un programme pour un enseignement, sans heures dédiées, n’a pas permis une réelle mise en œuvre de celui-ci dans les classes. Pour tous ceux qui participent à l’éducation des élèves, et au premier rang les enseignants, cela pose la question de la formation qui porte tant sur l’acquisition de contenus que sur les démarches d’apprentissage, mais qui doit aussi répondre à de nouveaux enjeux comme la diversification, pour les élèves, des canaux du savoir ainsi que leur remise en cause, voire leur contestation.

Religions education was introduced in the early 2000s, in response to the observation made twenty years earlier that an absence of religious knowledge was making it complex to understand historical facts and also more general elements of French culture1 deemed necessary for pupils. However, the lack of curriculum, and of dedicated teaching time, has not enabled religious education to be put in place in schools. For all those involved in education, first and foremost teachers, this raises the question of teacher training which relates both to content learning and learning processes, and which must also tackle new issues such as the diversification of the channels of information and knowledge for pupils, as well as their questioning or even contesting.

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