Discipline mendiante et interdiction de l’équitation chez les Franciscains

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2025

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  • 20.500.13089/13v2q
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Sylvio Hermann De Franceschi, « Discipline mendiante et interdiction de l’équitation chez les Franciscains », Chrétiens et sociétés


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Résumé Fr En

Établie dans la Regula non bullata de 1221 et reprise dans la Regula bullata de 1223, l’interdiction pour les Franciscains de monter à cheval, vise à promouvoir la pauvreté et l'humilité. Les exceptions, comme la nécessité ou l'infirmité, sont souvent débattues. Au fil des siècles, des interprétations variées ont émergé, avec des tensions entre les observants, qui appliquent une stricte rigueur, et les conventuels, plus flexibles. Des commentateurs comme John Peckham et Antonio de Córdoba ont renforcé la sévérité de cette règle, tandis que d'autres, comme le P. Marchant, ont proposé des interprétations plus indulgentes. Avec l'avènement de nouveaux moyens de transport, la question de l'application de cette règle a été réévaluée, mais l'interdiction de monter à cheval demeure un élément central de l'identité franciscaine, malgré son anachronisme croissant.

Established in the Regula non bullata of 1221 and repeated in the Regula bullata of 1223, the prohibition on Franciscans riding horses was intended to promote poverty and humility. Exceptions, such as necessity or infirmity, are often debated. Over the centuries, various interpretations have emerged, with tensions between the observers, who apply strict rigour, and the conventuals, who are more flexible. Commentators such as John Peckham and Antonio de Córdoba have reinforced the severity of this rule, while others, such as Fr Marchant, have proposed more lenient interpretations. With the advent of new means of transport, the question of the application of this rule has been re-evaluated, but the ban on horseback riding remains a central element of Franciscan identity, despite its increasing anachronism.

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