Saint Raphaël, ange gardien de la Monarchie hispanique

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2025

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  • 20.500.13089/13vh9
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Cécile Vincent-Cassy, « Saint Raphaël, ange gardien de la Monarchie hispanique », Archives de sciences sociales des religions


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L’archange Raphaël, qui a attiré l’intérêt des spécialistes de l’Italie à l’époque moderne, a reçu en Espagne et dans la Monarchie hispanique un culte remarquable, mais très mal connu, à l’époque post-tridentine. Son développement s’est parachevé en 1683 par l’obtention auprès de Rome d’un office de rite double mineur pour les sujets de la Monarchie hispanique, à la demande du roi Charles II. Semblable à l’ange gardien de la communauté, protecteur supérieur capable de rivaliser avec saint Michel, Raphaël, « medicina dei », est celui des trois anges canoniques qui protège des maladies. Son culte s’est développé à Cordoue dans des circonstances que nous examinons, entre construction d’un glorieux passé chrétien et lutte contre la peste. Le processus a abouti à son élection comme patron de la ville en 1649, ce qui a ensuite jeté les bases de la demande de Charles II à la fin du xviie siècle. Les jésuites, grands promoteurs du culte des anges, ont joué un rôle dans son développement tant au niveau local, à Cordoue, qu’à l’échelle monarchique.

The Archangel Raphael, who attracted the interest of specialists of early modern Italy, was the object of a remarkable yet little-known cult in Spain and the Hispanic Monarchy during the post-tridentine period. Its development culminated in 1683 when, at the request of King Charles II, Rome granted it a double minor rite office for the subjects of the Hispanic Monarchy. Like to the guardian angel of the community, he was seen as a supreme protector, capable of rivalling Saint Michael. Raphael, medicina dei, is the only one of the three canonical angels who protects against illness. His cult developed in Córdoba under circumstances we examine, at the intersection of the reinvention of a grand Christian past and the fight against the plague. This process culminated in his election as the patron saint of the city in 1649, laying the foundations for Charles II’s request at the end of the 17th century. The Jesuits, great promoters of the cult of angels, played a role in its development both locally in Cordoba and across the Hispanic Monarchy.

El Arcángel Rafael, que despertó el interés de los especialistas de Italia en la época moderna, recibió un culto notable pero poco conocido en España y en la Monarquía Hispánica en el periodo postridentino. Su desarrollo culminó en 1683 cuando, a petición del rey Carlos II, Roma concedió un oficio de rito doble menor para los súbditos de la Monarquía Hispánica. Semejante al ángel custodio de la comunidad, protector superior capaz de rivalizar con san Miguel, Rafael, “medicina dei”, es, entre los tres ángeles canónicos el que protege contra las enfermedades. Su culto se desarrolló en Córdoba en circunstancias que examinamos, entre la construcción de un pasado cristiano grandioso y lucha contra la peste. El proceso culminó con su elección como patrón de la ciudad en 1649, lo que sentó las bases de la petición de Carlos II a finales del siglo XVII. Los jesuitas, grandes promotores del culto a los ángeles, intervinieron en su desarrollo tanto a nivel local, en Córdoba, como a escala de la Monarquía Hispánica.

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