Les équidés de guerre : une analyse archéozoologique des témoignages oubliés des conflits mondiaux

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2025

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  • 20.500.13089/13vly
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e-Phaïstos

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Caroline Lachiche, « Les équidés de guerre : une analyse archéozoologique des témoignages oubliés des conflits mondiaux », e-Phaïstos


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Résumé Fr En

Le XIXe siècle est marqué par de profondes mutations sociales et économiques ainsi qu’une accélération de la production, où les équidés, pleinement intégrés à l’économie, occupent une place de premier plan. C’est dans ce contexte que hommes et chevaux sont enrôlés dans la Première Guerre mondiale, et à peine deux décennies plus tard, dans la Seconde Guerre mondiale. Les équidés sont alors utilisés pour le transport, tant à l’avant qu’à l’arrière ; ils souffrent de maladies et de pathologies, sont blessés, meurent au combat ou sont abattus par les soldats, ensevelis et parfois consommés. À travers la souffrance endurée par ces animaux, nous souhaitons comprendre l’expérience humaine et la violence à laquelle ils ont été confrontés lors de ces conflits armés. Dans ce contexte politique, le cheval apparaît comme un innocent et un compagnon d’infortune engagé dans une brutalité insoutenable. Dans cette analyse, l’archéozoologie se joint aux sciences sociales pour explorer les interactions entre les hommes et les animaux, offrant ainsi une perspective sur les traumatismes à la fois anthropologiques et sociologiques causés par la violence.

The 19th century was marked by profound social and economic transformations and an acceleration in production, in which equines, fully integrated into the economy, played a pivotal role. Against this backdrop, both men and horses were conscripted into the First World War, and barely two decades later, into the Second World War. Horses were utilized for transportation, both at the front lines and in the rear ; they suffered from diseases and illnesses, were wounded, died in combat, or were shot by soldiers, buried, and sometimes consumed. Through the suffering endured by these animals, we aim to comprehend the human experience and the violence they encountered during these armed conflicts. In this political context, the horse emerges as an innocent and a companion in misfortune, subjected to unbearable brutality. In this analysis, archaeozoology collaborates with the social sciences to explore the interactions between humans and animals, offering insights into both the anthropological and sociological traumas induced by violence.

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