Isabelle Eberhardt en Algérie (1897-1904) : l’invention de soi au prisme du caractère genré des explorations des marges de l’Empire colonial français et de ses descriptions ethnographiques

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Date

2020

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  • 20.500.13089/13vtt
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Michèle Sellès Lefranc, « Isabelle Eberhardt en Algérie (1897-1904) : l’invention de soi au prisme du caractère genré des explorations des marges de l’Empire colonial français et de ses descriptions ethnographiques », Presses universitaires de Rennes


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Résumé Fr En

Michèle Sellès Lefranc analyse les écrits d’Isabelle Eberhardt, et particulièrement la manière dont la voyageuse s’invente une identité hybride pour mieux pénétrer les sociétés qu’elle croise durant ses voyages dans l’Algérie coloniale à l’orée du xxe siècle. L’écrivaine-journaliste à l’affût de sensations orientalistes s’est transformée en observatrice-participante, voire en ethnologue, des circulations coloniales dans les marges de l’Empire français tout en conservant un regard critique hérité d’une « éducation européenne » du xixe siècle. Le récit de ses rencontres, programmées ou de hasard, avec un Autre dont elle veut saisir de l’intérieur la personnalité, révèle une façon inédite à l’époque d’entrer en relation avec le colonisé. L’emprise genrée du terrain colonial rattrape cependant la liberté apparente de l’écrivaine voyageuse, lorsqu’elle est confrontée jusqu’au dégoût aux assignations coloniales de genre et de race.

Michèle Sellès Lefranc works on Isabelle Eberhardt’s writings on the Orient to better understand the reasons which led the famous female author to disguise herself by wearing a man’s attire, while travelling in the Maghreb at the turn of the 19th century. Her need to create some of these persona seemed to serve her anthropological interest and her ethnological curiosity, to better understand the Maghreb remote societies and to observe the people, men and women, to grasp their culture and to penetrate gendered spaces. Lefranc focuses on Eberhardt’s capacity to encounter and connect with the so-called colonized societies and peoples at times, while at other times bringing into her comments and analyses some colonial overtones, when confronted to the highly gendered organisation of some oriental societies.

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