2017
Ce document est lié à :
https://hdl.handle.net/20.500.13089/13vzi
Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/altIdentifier/isbn/979-10-413-0016-7
Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/altIdentifier/isbn/978-2-7535-5353-8
info:eu-repo/semantics/openAccess , https://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd/4.0/
Géraud Poumarède, « Écrire l’histoire des consulats au xixe siècle : une entreprise de légitimation », Presses universitaires de Rennes
Si de nombreux traités ont abordé la figure de l’ambassadeur durant l’époque moderne, il faut attendre la fin du xviiie siècle pour que celle du consul fasse l’objet d’un intérêt semblable. En quelques décennies, des années 1790 aux années 1840, paraît une série d’ouvrages qui en font leur objet principal. Alors que le statut du consul demeurait encore largement incertain, entre négoce et action politique, les auteurs de ces traités s’accordent pour tirer résolument cette fonction du côté de la diplomatie et du service de l’État. Tous entreprennent aussi de façon plus ou moins systématique d’écrire l’histoire de cette institution. Ils en soulignent l’ancienneté et la continuité et cette plongée dans le passé participe de l’entreprise de légitimation à laquelle ils se livrent dans leurs écrits.