Corpses of battle: Representing the fallen in museum collections

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2025

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  • 20.500.13089/13ylu
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Radhika Chopra, « Corpses of battle: Representing the fallen in museum collections », Revue LISA / LISA e-journal


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Résumé En Fr

Corpses of war are troubling. The fact of death, the feelings of loss, memories of trauma are inherent to corpses of war. The physical war corpse must be left behind or removed, but the memory of the fallen cannot be so easily eradicated. How then are war corpses remembered and how are they imagined and represented in different media and across different spaces of memory? This article focuses on paintings and photographs of battles and conflict in the galleries of the Central Sikh Museum within the Darbar Sahib, one of Sikhism’s most revered shrines. Many of these paintings represent battles fought in defence of the Sikh faith. Given the location of the Museum within the shrine complex, the careful presentation of some key religious ideas of the saint-soldier and of martyrdom, are conveyed through the painted and photographed corpses. The proliferation of painted corpses of medieval battles presents a sharp contrast to their absence in museum images of the 20th century battle, “Operation Bluestar”, an absence which is equally troubling. Based on a visual ethnography of battlefield paintings and photographed corpses of the fallen, I address the act of viewing of battle-scarred corpses as a form of remembrance, but also an act that recreates familiar rituals of mourning in “seeing the face of the dead”.

Les dépouilles de guerre nous interrogent. La mort, le sentiment de perte, les souvenirs des traumatismes sont inhérents à ces cadavres. Les corps morts à la guerre doivent être abandonnés sur place ou éliminés, mais le souvenir de ceux qui sont tombés au combat ne peut pas être éradiqué aussi facilement. Comment se souvient-on des dépouilles de guerre et comment sont-elles représentées à travers différents médias et lieux de mémoire ? Cet article est consacré aux peintures et aux photographies de guerre qui se trouvent au Central Sikh Museum, dans le Darbar Sahib, l’un des sanctuaires les plus vénérés du sikhisme. Nombre de ces peintures représentent des batailles menées pour la défense de la foi sikh. Étant donné l’emplacement du musée dans le complexe du sanctuaire, les cadavres peints ou photographiés servent à présenter certaines idées religieuses clés telles que celle du soldat-saint et du martyre. La prolifération des dépouilles présentes dans les tableaux de batailles médiévales contraste fortement avec l’absence d’images de cadavres retraçant la bataille du 20e siècle « Operation Bluestar », une absence qui questionne tout autant. A partir d’une ethnographie visuelle des peintures de champs de bataille et des photographies de soldats tombés au combat, cet article vise à montrer que la (re)présentation des dépouilles de guerres agit comme une forme de souvenir, mais aussi comme un acte qui recrée les rituels familiers du deuil.

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