La Seconde Guerre mondiale : développements historiographiques et discours public

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2025

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  • 20.500.13089/140k3
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Massimo Baioni, « La Seconde Guerre mondiale : développements historiographiques et discours public », Laboratoire italien


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Résumé Fr It En

Cet article s’attache à reconstruire les grandes lignes du débat historiographique qui a caractérisé la recherche sur la Seconde Guerre mondiale au cours des dernières décennies et étudie également certaines de ses retombées dans le discours public. La production scientifique la plus récente a élaboré une analyse de la « guerre totale », notion considérée dès les années 1980 comme cruciale pour comprendre la complexité du conflit et favoriser le renouvellement des thèmes, des méthodes et des sources. Ce tournant est notamment marqué par l’entrée de lemmes tels que « résistance civile » et « guerre sans armes » dans le lexique historiographique. Des stratégies politico-militaires aux histoires des prisonniers et des déportés, des vécus quotidiens de la population civile confrontée aux nombreuses urgences liées à la guerre au rôle de premier plan joué par les femmes, à celui des enfants, et aux spécificités territoriales : sur tous ces thèmes, l’historiographie italienne a prouvé qu’elle était capable de dialoguer avec les tendances les plus novatrices du débat international. La transition du fascisme à la guerre et à l’après-guerre a été l’une des questions les plus étudiées, révélant ainsi l’importance, pour les historiens, de mesurer l’impact du conflit à moyen et à long terme. Les nouveautés les plus remarquables des travaux récents, que l’on retrouve également dans le débat public, concernent les diverses implications de la violence, le rôle de la justice et les parcours incertains de la mémoire individuelle et collective dans le nouveau contexte de la démocratie républicaine.

Il saggio ricostruisce le principali linee del dibattito storiografico che ha caratterizzato negli ultimi decenni la ricerca sulla Seconda guerra mondiale e ne segue alcune ricadute nel discorso pubblico. La produzione più recente ha sviluppato l’analisi della “guerra totale”, che già negli anni Ottanta del secolo scorso era stata indicata come snodo cruciale per comprendere la complessità del conflitto e per incoraggiare il rinnovamento di temi, metodi, fonti. Lemmi come “resistenza civile” e “guerra senza armi” sono entrati appieno nel linguaggio storiografico, segnalando la svolta in atto. Strategie politico-militari e vicende di internati e deportati, vissuti quotidiani della popolazione civile a contatto con le tante emergenze belliche, protagonismo del mondo femminile e ruolo dell’infanzia, specificità territoriali: su tutti questi temi la storiografia italiana si è dimostrata capace di dialogare con le più innovative tendenze del dibattito internazionale. In particolare, la questione della transizione tra fascismo, guerra e dopoguerra è risultata tra le più indagate, a dimostrazione dell’importanza di misurare l’impatto del conflitto nel medio e lungo termine. Le novità più rilevanti, che finiscono per investire anche il dibattito pubblico, riguardano le molteplici implicazioni della violenza, il ruolo della giustizia, i percorsi non scontati della memoria individuale e collettiva nel nuovo contesto della democrazia repubblicana.

This paper reconstructs the central aspects of the historiographical debate surrounding research on the Second World War in recent decades and examines some of its repercussions in public discourse. The most recent academic production has developed the analysis of the ‘total war’, a concept considered crucial since the 1980s for understanding the complexity of the conflict and encouraging the renewal of themes, methods, and sources. This turning point is notably marked by the introduction of lemmas such as ‘civil resistance’ and ‘war without weapons’ into the historiographical lexicon. From political-military strategies and the vicissitudes of prisoners and deportees, the daily experiences of the civilian population facing the many emergencies of war, to the leading role played by women and children and territorial specificities, Italian historiography has proven capable of engaging with the most innovative trends in international debate. In particular, the question of the transition between Fascism, war and post-war has been among the most investigated topics, demonstrating the importance of measuring the impact of the conflict in the medium and long term. The most relevant developments in recent research, which are also reflected in public debate, concern the multiple implications of violence, the role of justice, and the uncertain path of individual and collective memory in the new context of republican democracy.

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