Réflexions biographiques sur la liberté académique

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  • 20.500.13089/141s3
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PARISS Collective, « Réflexions biographiques sur la liberté académique », Cultures & conflits


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Résumé Fr En

Cet article poursuit nos réflexions collectives sur la liberté académique dans le contexte de la guerre d’Israël contre la Palestine, et maintenant contre le Liban. Alors que la répression universitaire s’est développée en Europe et au-delà, une large constellation d’acteurs a été impliquée dans la conversation. Dans cet article, nous renouvelons notre effort pour laisser émerger la complexité et la transversalité des recherches concernant ce que nous avons appelé la « souffrance sociale de divers homo academicus(es) » dans le contexte de leurs expériences vécues de profonde détérioration de la liberté académique. La première intervention se tourne vers les États-Unis, examinant le recours à la surveillance diffuse et aux groupes de « liberté d’expression » pour calmer les discussions académiques en classe. La deuxième réflexion examine l’instrumentalisation de la lutte contre l’antisémitisme afin de faire taire les critiques à l’égard d’Israël en Allemagne, ainsi que le vaste contexte culturel et institutionnel qui sous-tend cette tendance. Enfin, l’intervention finale met en lumière les diverses recompositions du monde universitaire français en temps de guerre, affirmant que celles-ci se produisent moins à cause de la polarisation au sein du monde universitaire lui-même qu’à cause de l’attitude des acteurs externes qui exercent une pression sur les universitaires.

This paper continues our collective reflections on academic freedom in the context of Israel’s war on Palestine, and now Lebanon. As academic suppression has flourished within Europe and beyond, a broad constellation of actors has been drawn into the conversation. In this article, we renew our effort to let complexities and transversality emerge from research concerning what we have called the ‘social suffering of various homo academicus(es)’ in the context of their lived experiences of the profound deterioration of academic freedom. The first intervention looks to the USA, examining the use of diffuse surveillance, and ‘free speech’ groups to chill academic discussion in the classroom. The second reflection examines the instrumentalization of the fight against antisemitism in order to silence criticisms of Israel in Germany, and the broad cultural and institutional context which underpins this trend. Lastly, the final intervention highlights the varied recompositions in French academia in wartime, arguing these occur less because of polarization within academia itself, than because of the attitude of external actors which puts pressure on academics.

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