2025
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https://hdl.handle.net/20.500.13089/1449s
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https://doi.org/10.4000/1449s
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Christiane Connan-Pintado, « Au-delà de la fin, quand le conte continue pour les enfants », Féeries
Défini comme un genre clos, qui scelle le destin de ses personnages, le conte inspire pourtant des prolongements qui contestent le dénouement des textes patrimoniaux — en l’espèce les Contes de Perrault. L’article se propose d’examiner les arguments des auteurs qui jugent les fins de contes incomplètes ou peu appropriées à l’enfance. Il s’appuie sur Les contes de Perrault continués de Timothée Trimm, les Contes transcrits d’après la tradition française de Maurice Bouchor, Le Petit Chaperon vert suivi d’autres contes d’André Lichtenberger et la série de Jean-Olivier Héron, Dodo Carabas raconte ce qui se passe après la fin des contes. Au-delà de la fin retenue par l’auteur-source, les auteurs qui franchissent cette frontière l’ouvrent à d’autres « possibles narratifs » et révèlent des enjeux qui invitent à une lecture sociopoétique. Déployés sur un siècle et demi, ces titres attestent la présence des contes patrimoniaux dans la culture enfantine et l’évolution des discours adressés à un jeune lectorat qu’il faut à la fois former et divertir ; en critiquant et en transformant la fin des contes, ils s’adaptent à leur contexte de production et de réception.