2016
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https://hdl.handle.net/20.500.13089/1j6i
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https://doi.org/10.4000/books.artehis
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Matthieu Poux et al., « Les formes de l’habitat dans les campagnes lyonnaises durant l’Antiquité tardive », ARTEHIS Éditions
Cette étude a pour objectif de dresser un nouvel état des connaissances sur l’habitat rural dans la région lyonnaise durant l’Antiquité tardive (fin iiie s.- ve s.). Elle fournit d’abord l’occasion de réexaminer et de préciser les limites d’un territoire qui semble avoir subi de profonds changements après la Tétrarchie. L’enquête menée à partir de la bibliographie existante, enrichie au cours des dernières années par de nombreuses fouilles préventives, a permis de cataloguer une dizaine de sites de nature différente, localisés principalement dans l’Est lyonnais (le Velin). Dans les campagnes de l’Ouest lyonnais, plus pauvres en découvertes, les recherches récentes menées sur le site de la villa de « Goiffieux » à Saint-Laurent-d’Agny permettent de mieux cerner les modalités d’occupation de ce territoire constitutif de l’ancienne pertica de Lugdunum, abondamment documenté par les cartulaires médiévaux. L’étude révèle la diversité des formes d’occupation, pour certaines tributaires des aménagements antérieurs et pour d’autres, de créations nouvelles. Elle indique aussi la perduration des plus grands domaines jusqu’à la fin de l’Antiquité tardive, voire jusqu’au Moyen Âge, où ils se prévalent encore du statut de chefs-lieux administratifs. Les analyses de détail témoignent de pratiques agricoles tournées vers un mode de production plus vivrier, adossé à des réseaux d’échange à longue distance qui sont encore très dynamiques.