2011
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https://hdl.handle.net/20.500.13089/1j6p
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Tony Silvino et al., « Les mobiliers des campagnes lyonnaises durant l’Antiquité tardive : premier bilan », ARTEHIS Éditions
Si les mobiliers de l’Antiquité tardive sont désormais bien définis à Lyon/Lugdunum, en revanche ceux des campagnes environnantes restent encore à analyser. En effet, aucune synthèse n’a été réalisée à ce jour sur les mobiliers archéologiques tardoantiques découverts dans la région lyonnaise, que ce soit pour les céramiques, le verre, l’instrumentum ou les monnaies. Or, grâce au développement de l’archéologie préventive, ces dernières années, de nombreux gisements ruraux de l’Antiquité tardive ont été mis au jour. Il s’agit de sites localisés principalement dans l’Est lyonnais. Le corpus choisi se compose de neuf ensembles, présentant des données quantitatives assez variables. La relecture de cette documentation a tout de même permis d’établir un premier état de réflexion sur les différents mobiliers en usage dans les campagnes lyonnaises de la fin du iiie au ve siècle. Elle démontre ainsi que le monde rural intègre parfaitement les différents réseaux d’échange, non seulement de proximité, mais également de longue distance, au milieu desquels Lugdunum reste l’épicentre. Cette vitalité économique s’insère paradoxalement dans une période caractérisée traditionnellement par des troubles politiques et socio-économiques.