2010
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https://hdl.handle.net/20.500.13089/1j6r
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Jean-Paul Morel, « Topographie de l’artisanat et organisation du travail en Gaule méridionale et en Méditerranée occidentale jusqu’au début de l’Empire », ARTEHIS Éditions
La topographie des lieux où s’élaborent les productions artisanales peut être étudiée selon une triple série d’oppositions : entre « villes » et « campagnes », entre « centres-villes » et « périphéries », entre « habitations » et « ateliers », non sans quelques ambiguïtés tenant à certains points de vocabulaire. Les exemples analysés ou mentionnés (essentiellement dans les domaines de la céramique et de la métallurgie) concernent surtout le sud de la Gaule et l’Italie, de l’Âge du Bronze à la République romaine, avec des prolongements vers l’Ibérie et vers le monde punique. Sont abordés ensuite deux problèmes relatifs aux implications sociales de ces observations topographiques : la « place » des artisans dans la cité (aux deux sens d’« emplacement » et de « rôle »), et les rapports entre production « artisanale » et production « domestique » (c’est-à-dire, souvent, entre travail des hommes et travail des femmes).