2010
Ce document est lié à :
https://hdl.handle.net/20.500.13089/1j6r
Ce document est lié à :
https://doi.org/10.4000/books.artehis
Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/altIdentifier/isbn/978-2-915544-67-1
Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/altIdentifier/isbn/978-2-915544-14-5
info:eu-repo/semantics/openAccess , https://www.openedition.org/12554
Isabelle Bertrand et al., « Le travail de l’os et du bois de cerf dans un sanctuaire de l’agglomération du Gué-de-Sciaux (Antigny, Vienne) », ARTEHIS Éditions
Le Gué-de-Sciaux est situé à l’est de la cité des Pictons, sur la voie reliant Poitiers (Lemonum) à Bourges (Avaricum) ; un des sanctuaires a livré des vestiges liés au traitement des carcasses animales et à la consommation de la viande des animaux abattus sur place, ainsi que des indices de travail de l’os et du bois de cerf. Au début du ier s., les rejets artisanaux proviennent de fosses dont le comblement est selon les cas, en totalité ou en partie rituel ; entre la fin du ier s. et le début du iie s. ap. J.-C., un artisan de l’os était installé au sud-est du lieu de culte, dans des pièces aménagées dans la galerie. L’étude de ces rejets, combinée aux autres indices artisanaux, pose la question des relations entre le sanctuaire et les artisans à travers la gestion des matières premières issues de l’activité cultuelle.