2013
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Françoise Thom, « Les soviétiques devant la chute du Mur de Berlin », CIRAC
Les journées qui ont précédé et suivi la chute du Mur ont fait l’objet de nombreux échanges entre les dirigeants soviétiques et ceux de la RDA. Les réactions de Moscou face aux événements sont ici analysées, en particulier celles de Gorbatchev qui, tout en n’étant pas opposé à l’ouverture du Rideau de fer, a pu être irrité face à la gestion des événements par les dirigeants est-et ouest-allemands. Ce n’est pas le rôle de l’URSS dans la réunification de l’Allemagne qui est ici analysé, mais les réactions en Union soviétique, et l’impact de la chute du Mur sur la vie politique en URSS. En novembre 1989, l’URSS connaît de graves difficultés économiques et est secouée par plusieurs mouvements internes, notamment dans les républiques baltes, qui réclament l’indépendance. La chute du Mur ne fera donc pas la « une » des journaux à Moscou, où l’attention se focalise sur les problèmes intérieurs. Pourtant les événements de Berlin, conjugués aux évolutions dans le reste du bloc soviétique, vont déstabiliser le pouvoir en URSS et ils annoncent la mort prochaine du régime. Après le 9 novembre 1989, l’URSS se disloque peu à peu.