2005
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https://hdl.handle.net/20.500.13089/1tma
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Mechthild Veil, « Quelles réformes pour les retraites en Allemagne ? », CIRAC
Les Etats membres de l’UE ont tous entrepris de réformer leur système de retraites dès les années 1990. Les Etats est-européens en transition adaptent à l’économie de marché leur ancien régime socialiste d’assurance vieillesse et procèdent souvent à une refondation libérale (comme la Pologne, par exemple). Les Etats ouest-européens à l’inverse cherchent à préserver l’avenir de leurs systèmes de retraite à l’ère de la globalisation. La politique budgétaire communautaire les incite en outre à comprimer les dépenses publiques de protection sociale et à développer le pilier des régimes d’assurance vieillesse privés ou d’entreprises. Les récentes réformes intervenues en Allemagne (2001) et en France (2003) apportent deux réponses contrastées à ces impératifs : alors que la France a largement préservé son système de retraites par répartition, on observe outre-Rhin un changement de cap, avec la réduction de la part des retraites légales par répartition et l’accroissement de celle de régimes de capitalisation subventionnés par l’Etat. Mais ce changement de cap n’est qu’une inflexion du modèle bismarckien : le financement par répartition continue de prédominer, les cotisations restent assises sur le travail salarié, et elles sont toujours versées par l’employé comme par l’employeur.1