2015
Ce document est lié à :
https://hdl.handle.net/20.500.13089/1x59
Ce document est lié à :
https://doi.org/10.4000/books.cths
Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/altIdentifier/isbn/978-2-7355-0864-8
info:eu-repo/semantics/openAccess , https://www.openedition.org/12554
Houssine Soussi, « Diglossie au Maroc : Inter-culturalité et Aménagement Linguistique », Éditions du Comité des travaux historiques et scientifiques
La situation linguistique au Maroc est marquée par une mosaïque multiculturelle et multilingue. Il s’agit d’un creuset de langues nationales et de langues étrangères, qui, à travers l’histoire se sont enracinées dans le champ linguistique et culturel du pays. D’un côté, on trouve les langues maternelles de la majorité des Marocains que sont l’amazighe (berbère) et la darija (arabe dialectal marocain) et, de l’autre, les langues d’écriture et de l’enseignement, l’arabe standard, le français et l’anglais. La diversité et l’interaction entre ces différentes langues donnent lieu, selon les usages et les usagers, à des pratiques diverses souvent qualifiées de bilinguisme ou multilinguisme. Or ces qualifications ne peuvent englober toutes les situations linguistiques du Maroc ; c’est pourquoi nous avons décidé d’adopter le terme diglossie. L’objectif de cet article est donc d’appliquer le concept de diglossie aux langues qui sont en usage au Maroc.