L’Académie Nationale de Reims, une institution de mémoire

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Date

2017

Discipline
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  • 20.500.13089/1wo3
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Patrick Demouy, « L’Académie Nationale de Reims, une institution de mémoire », Éditions du Comité des travaux historiques et scientifiques


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Le 15 mars 1841, un petit groupe de notables rémois, autour de l’archevêque Thomas Gousset, sollicite du ministre de l’Instruction publique l’autorisation de créer une académie « dans le but de travailler au développement des sciences, arts et belles lettres et surtout de recueillir et de publier les matériaux qui peuvent servir à l’histoire du pays ». Dans la ville des sacres mal remise des secousses et clivages révolutionnaires, transformée par l’afflux d’une population nouvelle attirée par les industries, il fallait retrouver une identité et rassembler « le prêtre et le magistrat, le militaire et le paisible citoyen…, savants et hommes lettrés… dans un corps académique, par une communication libre et mutuelle ». Les sujets les plus variés étaient à l’ordre du jour des séances et les concours proposaient en particulier des questions d’économie industrielle et d’agriculture, mais très tôt c’est l’histoire, la gestion d’une mémoire commune sur la longue durée, qui est devenue la préoccupation principale, ainsi que la description des monuments et œuvres d’art du patrimoine proche, sous l’impulsion du Comité des Travaux historiques. Servare et Augere : conserver et augmenter. Fidèle à sa devise depuis 173 ans, l’Académie, fille de la « génération Guizot », devenue Impériale puis Nationale, a publié 181 volumes de Travaux, complétés par des Annales, édité des sources, des inventaires, contribué à l’érection de monuments commémoratifs. Pendant la longue éclipse de l’Université, elle a maintenu le goût de la recherche.

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