L’utilisation des petits gibiers au Tardiglaciaire : le cas de Rochereil (collection Jude, Dordogne)

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2018

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  • 20.500.13089/1wqb
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En Europe de l’Ouest, l’exploitation des petits gibiers par les chasseurs-collecteurs du Tardiglaciaire est une pratique connue. S’exerçant sur une variété de petites proies, elle n’est pas systématique, ce qui interroge sur sa place dans les sociétés du passé. Différentes espèces d’oiseaux et de petits mammifères sont concernées, avec des répartitions chrono-géographiques plus ou moins étendues reflétant en partie les paléo-biocénoces. Les études taphonomiques et archéozoologiques qui se développent permettent de préciser l’ampleur de cette pratique et les produits recherchés lors de l’exploitation des petits gibiers. Cet article présente les résultats récemment obtenus pour le site de Rochereil (Grand-Brassac, Dordogne) dans le cadre du PCR (Projet collectif de recherche) « Peuplements et cultures à la fin du Tardiglaciaire dans le nord du Périgord, entre Dronne et Tardoire » dirigé par P. Paillet. Près de 1400 restes de petits vertébrés ont été exhumés des fouilles anciennes conduites par Paul-Émile Jude. Si beaucoup d’entre eux ne possèdent pas d’attribution stratigraphique précise, les vestiges attribués à un niveau archéostratigraphique indiquent une évolution des pratiques entre le Magdalénien et l’Azilien. Au Magdalénien, des espèces plutôt de climat froid (spermophile, glouton, renard, harfang, lagopède) servent de ressource alimentaire et de matière première (os, dent, plume, peau) comme en témoignent de nombreuses traces d’activité sur les ossements. À l’Azilien ces espèces laissent la place au lapin qui est exploité pour sa viande, sa graisse et sa moelle et peut-être pour sa fourrure.

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