2019
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https://hdl.handle.net/20.500.13089/1x5p
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https://doi.org/10.4000/books.cths
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Jean-Marie Yante, « La double médiation archivistique des savoirs », Éditions du Comité des travaux historiques et scientifiques
La transmission des savoirs par l’une ou l’autre forme d’écriture résulte d’une démarche archivistique en deux temps : la création documentaire d’abord, son archivage ensuite. Ce dernier se décline en plusieurs opérations. Au repérage et à la collecte documentaires est intimement liée la sélection posant la question de l’intérêt historique, concept éminemment fluctuant au fil des décennies et au sein des sociétés. Alors que la préservation vise à assurer la durabilité de l’information, la restauration ne peut conduire à une remise à neuf. Ce serait nier qu’un document est porteur de toute une histoire et privilégier le contenu par rapport au contenant. L’accès aux archives s’inscrit, quant à lui, dans une longue évolution allant de la confidentialité la plus stricte à une communication fort libérale, voire outrancière. Enfin, la valorisation est garante de la notoriété et de la visibilité des archives auprès des décideurs.