La ville maritime et la difficile acceptation d’un faubourg : Le Havre et Ingouville entre la fin de la guerre de Sept Ans et la Révolution française

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2023

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  • 20.500.13089/1x24
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Pauline Roy, « La ville maritime et la difficile acceptation d’un faubourg : Le Havre et Ingouville entre la fin de la guerre de Sept Ans et la Révolution française », Éditions du Comité des travaux historiques et scientifiques


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Résumé Fr En

Les relations entre Le Havre et le village d’Ingouville que le port normand intègre dans ses limites communales au mitan du xixe siècle (1852) se caractérisent, pendant la Révolution française puis durant la première moitié du xixe siècle, par de très forts conflits politiques et sociaux, dont on connaît bien le volet politique avec les travaux de Guy Lemarchand et de Danièle Pingué, et le volet social avec ceux de John Merriman. Eu égard à l’intensité de ces conflits entre cette ville portuaire importante et l’un de ses villages limitrophes, à plus forte raison parce qu’Ingouville fut le lieu d’une spectaculaire croissance démographique et de forts mouvements migratoires dans la seconde moitié du xviiie siècle, il était intéressant d’étudier cette période pour essayer de comprendre les origines de ces tensions et pour saisir la place occupée par le statut des marges de la ville d’Ancien Régime dans la montée de celles-ci. De cette étude, il découle deux constats. Le premier, qui n’est pas sans intéresser l’historiographie, est la place essentielle qu’occupent les corporations, à travers l’exemple de celle des merciers, même dans des villes moyennes où elles étaient peu nombreuses. Le second constat est la place de choix occupée, au moment où l’on observe les tiraillements culturels et les remises en cause de leur statut, par la notion de faubourg dans l’expression de ces tensions.

The relations between Le Havre and the village of Ingouville, which the Norman port integrated into its municipal limits in the middle of the nineteenth century (1852), were characterized, during the French Revolution and then during the first half of the nineteenth century, by very strong political and social conflicts, the political aspect of which is well known from the work of Guy Lemarchand and Danièle Pingué, and the social aspect from that of John Merriman. Given the intensity of these conflicts between this important port city and one of its neighboring villages, and especially because Ingouville was the site of spectacular demographic growth and strong migratory movements in the second half of the 18th century, it was interesting to study this period in an attempt to understand the origins of these tensions and to grasp the place occupied by the status of the margins of the Ancien Régime city in their rise. This study leads to two observations. The first, which is not without interest for historiography, is the essential place occupied by the guilds, through the example of the mercers’ guild, even in medium-sized cities where they were few in number. The second observation is the prominent place occupied, at a time when we are observing cultural tensions and the questioning of their status, by the notion of the faubourg in the expression of these tensions.

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