2006
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Luc Renaut, « Ptolémée Philopator et le stigmate de Dionysos », Éditions de l’École des hautes études en sciences sociales
L’initiation dionysiaque allait-elle de pair avec un marquage corporel à la feuille de lierre ? La cautérisation coercitive mentionnée par l’ordonnance apocryphe de 3 Maccabées ne saurait être alléguée dans ce sens. Contrairement à ce que laisse entendre la notice manifestement corrompue de l’Etymologicon magnum, Ptolémée Philopator n’a jamais été tatoué de feuilles de lierre. Chez Plutarque, les mutilations prêtées au même souverain n’ont aucune visée graphique ; elles concernent d’ailleurs le culte de Cybèle et non celui de Dionysos. À Doxato, l’épitaphe bachique évoque seulement l’approbation des mystes par Bromius : signare y est entendu dans son acception abstraite et non concrète.