2009
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https://hdl.handle.net/20.500.13089/2bc6
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Robert Franck, « Allier l’investigation empirique et la recherche théorique : une priorité », Éditions de l’École des hautes études en sciences sociales
Comment remédier à la faible cumulativité des connaissances qu’on observe aujourd’hui dans les sciences sociales ? L’auteur impute cette faiblesse à l’écart qui s’est creusé dans ces disciplines entre la recherche empirique et la recherche théorique depuis une cinquantaine d’années. Après avoir décrit deux obstacles à la cumulativité qu’on rencontre actuellement, il montre de quelle manière la méthode inductive classique combine les approches empirique et théorique, assurant aux sciences naturelles leur progrès continu. L’induction classique est tout à fait différente de l’opinion qu’on s’en fait généralement. Cependant les sciences sociales peuvent-elles bénéficier de la méthode qui a fait le succès des sciences naturelles ? Réfutant les objections qui sont généralement avancées pour déclarer la chose impossible ou inopportune, l’auteur montre comment transposer la méthode inductive aux phénomènes sociaux, et il souligne que c’est à cette même méthode que les sciences sociales, et plus généralement les sciences humaines, ont recouru au xixe siècle et dans la première moitié du xxe siècle, générant les formidables résultats obtenus à l’époque. Il souligne aussi, en chemin, les solutions qu’apporte la méthode inductive classique aux difficultés que rencontre l’étude de la logique de la découverte, nouveau terrain d’exploration en philosophie des sciences.