Abstraction et modernisme

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Date

2010

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  • 20.500.13089/2dff
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Georges Roque, « Abstraction et modernisme », Éditions de l’École des hautes études en sciences sociales


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Résumé Fr En

Dans la perspective d’une réévaluation du modernisme, l’art abstrait joue un rôle crucial. En effet, on considère souvent que l’art abstrait constitue le plus beau fleuron du modernisme, la manifestation artistique qui l’incarne le mieux. C’est en raison de cette association étroite qui a été faite entre modernisme et art abstrait que certains critiques condamnent le second à partir de son lien supposé au premier. La réévaluation proposée a pour objectif de mettre en question le récit moderniste standard qui a fait de l’art abstrait le fer de lance du modernisme. Elle consiste à réexaminer historiquement la position de deux critiques américains qui ont joué un rôle de premier plan dans la promotion de l’art abstrait. Le premier est Alfred Barr Jr., qui organisa au Musée d’art moderne de New York l’exposition Cubism and Abstract Art en 1936. Le second est le critique Clement Greenberg qui a joué un rôle très important aux États-Unis, non seulement pour mettre en valeur l’Expressionnisme abstrait, mais aussi parce qu’il s’est fait le champion du modernisme en peinture. Or dans les deux cas, l’auteur montre que, contrairement à ce qui est dit d’ordinaire, ni l’un ni l’autre n’ont été des partisans inconditionnels de l’art abstrait. Il ressort de ces analyses que le récit moderniste standard qui a mis en avant l’équation modernisme = abstraction est une construction postérieure qui a passablement déformé les idées des pionniers.

art plays a crucial role from the perspective of a reevaluation of modernism. Indeed, it is often considered as the most notable feature of modernism and its best artistic manifestation. Because of this close association between modernism and abstract art, some critics condemn the latter for its supposed link to the former. This reevaluation questions the standard modernist narrative that made abstract art the spearhead of modernism, through a historical reexamination of the position of two American critics who played a leading role in the promotion of abstract art. The first is Alfred Barr Jr., who organized the exhibition on Cubism and Abstract Art in the New York Museum of Modern Art in 1936. The second is Clement Greenberg who played a key role in the United States not only by promoting abstract Expressionism, but also by defending modernism in painting. In the two cases, the author shows that contrary to what is habitually maintained, neither was an unconditional supporter of abstract art. These analyses demonstrate that the standard modernist narrative equating Modernism with Abstraction is a subsequent construct that deformed the pioneers’ ideas.

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