Zeus prête serment : du pouvoir de la parole divine dans l’Iliade

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2023

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  • 20.500.13089/2dxu
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Ombretta Cesca et al., « Zeus prête serment : du pouvoir de la parole divine dans l’Iliade », Éditions de l’École des hautes études en sciences sociales


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Résumé Fr En

Au livre XIX de l’Iliade (113 et 127-131), deux serments de Zeus sont mentionnés dans le cadre d’une prise de parole d’Agamemnon. Il s’agit du seul lieu de la poésie homérique où Zeus apparaît dans l’acte de prêter serment. Pourtant, il existe de nombreux autres passages où Zeus préfigure des évènements ou promet des actions, en appuyant ou non sa promesse par un signe. Pourquoi, dans le cas spécifique d’Iliade XIX, Zeus jure-t-il ? En partant de ce questionnement et du commentaire qu’Aristote fait de ce passage dans les Aporemata Homerica, l’article explore la question du pouvoir de la parole de Zeus dans la poésie homérique, notamment dans l’Iliade. En mettant en évidence la valeur performative de l’énoncé juratoire, et en passant par l’analyse narratologique, l’article fait ressortir le rapport complexe qui se dessine entre la parole de Zeus et celle du poète-aède homérique dans le cadre d’une poésie traditionnelle. L’expression θέσφατόν ἐστι (VIII, 475) à la fin d’une séquence proleptique prononcée par Zeus est, en ce sens, révélatrice.

In book 19 of the Iliad (113 and 127-131), two oaths taken by Zeus are mentioned in the context of Agamemnon’s speech. This is the only case in Homeric poetry where Zeus swears an oath. Yet, many other passages exist where Zeus prefigures events or promises actions, with or without supporting his promise with a sign. Why, in the specific case of Iliad 19, does Zeus swear? Starting from this question and relying on Aristotle’s commentary of this passage in his Aporemata Homerica, the article explores the question of the power of Zeus’speech in Homeric poetry, specifically in the Iliad. By highlighting the performative value of oath, and through narratological analysis, the article brings out the complex relationship existing between the voice of Zeus and that of the Homeric poet within the framework of traditional poetry. The phrase θέσφατόν ἐστι (8, 475), which ends a proleptic sequence spoken by Zeus, is revealing.

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