2011
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https://hdl.handle.net/20.500.13089/2iab
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Ivan Jahier et al., « Chapitre 3. Le mobilier », Éditions de la Maison des sciences de l’homme
Les mobiliers, issus des diverses structures en creux mais aussi des lambeaux de sols, sont manifestement ceux d’un habitat. On y dénombre 2200 restes de faune, dont l’analyse donne une bonne image de la composition du cheptel et autorise plusieurs comparaisons avec les restes identifiés sur d’autres sites de cette période étudiés dans l’Ouest et le Nord de la France. La céramique, forte de 10500 tessons, présente pour sa part tout autant d’affinités avec le domaine armoricain qu’avec le Bassin parisien. Elle constitue à ce titre un référentiel inédit d’association des deux faciès au sein d’ensembles clos et permet ainsi plusieurs rapprochements entre collections « occidentales » et « orientales ». En dépit de divergences chronologiques, plusieurs autres rapprochements sont à faire avec le Sud de la Grande-Bretagne. L’ensemble, qui fonde l’attribution chronologique du gisement, peut-être attribué aux ve et ive s. av. J.-C. L’analyse pétrographique des pâtes répond à la question, cornélienne, du choix entre influence stylistique et échange de produits finis. Les restes métallurgiques traduisent de leur côté le résultat d’une production d’objets en cuivre intégrant le recyclage de pièces anciennes. L’ensemble se voit enrichi d’un modeste instrumentum où se reconnaissent malgré tout les outils et accessoires ayant trait à la meunerie, à la saunerie (consommation), au filage, au tissage et, peut-être, à la pêche et à la boucherie.