2018
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Παναγιώτης Γιαννοπουλοσ, « Το μεσοβυζαντινό Άργος: Ιστορικά δεδομένα και νομισματική κυκλοφορία », École française d’Athènes
L’histoire de la région argienne depuis la fin de l’Antiquité et jusqu’à l’an mil est très mal connue, en raison notamment du manque de sources littéraires. En réalité la région n’est mentionnée qu’occasionnellement par certaines sources hagiographiques et par la correspondance de Théodore de Nicée, tandis qu’Argos et Nauplie sont citées comme sièges épiscopaux. À en croire une Scolie d’Aréthas et la dite Chronique de Monemvasia, la région aurait été dévastée par les Slaves vers la fin du vie s. ; or, quatre siècles plus tard, Constantin Porphyrogénète mentionne Argos parmi les quatre agglomérations les plus importantes du Péloponnèse. Suivre la renaissance de la ville, réduite en cendres par les Slaves, s’avère une opération impossible en partant des seules sources narratives. Une analyse de la circulation monétaire peut toutefois suppléer à l’absence des textes. L’analyse des trouvailles des fouilles effectuées à Argos peut pallier l’absence d’études sur les monnaies byzantines trouvées dans la région. Le constat valable pour Argos correspond assez bien à celui que l’on est amené à faire pour d’autres régions de l’empire byzantin au cours de la même période, à savoir un retour à une économie non monétarisée.