Pratiche di tradizione angioina nell’Italia meridionale: dal prelievo diretto alla tassazione negoziata (sec. XIV-XV)

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2020

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  • 20.500.13089/2q1j
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Serena Morelli, « Pratiche di tradizione angioina nell’Italia meridionale: dal prelievo diretto alla tassazione negoziata (sec. XIV-XV) », Publications de l’École française de Rome


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Résumé It Fr

Il saggio affronta la problematica della fiscalità diretta nell’Italia meridionale continentale durante la seconda età angioina. Utilizzando alcuni frammenti d’inchieste ordinate da Alfonso d’Aragona al suo arrivo nel Regno, vengono analizzate in retrospettiva le trasformazioni amministrative cui fu soggetto il sistema di prelievo a partire dalla seconda metà del XIV secolo fino alla fine della monarchia angioina. Il sistema organizzato da Carlo I intorno ad un complesso ordine di scritture, che faceva perno sull’attività degli ufficiali delle provincie, subì alcune trasformazioni alla metà del Trecento che riflettevano il mutato equilibrio politico e sociale in un Regno sconvolto dalle guerre di successione e devastato dalla peste. Attraverso la pratica della negoziazione con la corte, le articolate società politiche, che si rafforzarono in un periodo di profonda debolezza della corona, finirono con il condizionare l’organizzazione del prelievo tanto quanto il sistema di scritture, mentre le politiche di accentramento delle funzioni finanziarie e fiscali a corte con il rafforzamento degli organismi della Camera della Sommaria e della scrivania di razione favorivano lo scompaginamento del sistema territoriale pensato da Carlo I e la nascita di nuove figure amministrative addette al prelievo.

Il est ici question de la fiscalité directe en Italie du sud, de la mort du roi Robert jusqu’à la fin de la monarchie angevine. En utilisant quelques fragments d’enquêtes ordonnées par le roi Alphonse d’Aragon à son arrivée dans le Royaume, on retrouve rétrospectivement les changements administratifs survenus dans le système de prélèvement fiscal, entre le milieu du XIVe siècle et la fin du royaume angevin. L’organisation voulue par Charles Ier comprenait un ordre complexe des écritures. Elle était gérée par les officiers des provinces du Royaume. Elle a été peu à peu démantelée lorsque les guerres dynastiques et la peste ont modifié l’équilibre social et politique. À partir du milieu du XIVe siècle, les sociétés politiques qui s’étaient renforcées sur le territoire ont mis en place des pratiques de la négociation avec la cour favorisant des changements dans l’organisation du prélèvement autant que dans le système des écritures. En même temps, les politiques de centralisation financière, avec la croissance de la Chambre de la Sommaria à Naples, favorisaient la naissance de nouvelles figures administratives et la fin du système territorial pensé par Charles Ier.

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