Plateae et anthrôpoi, peut-on trouver des origines byzantines à l’organisation normande de la paysannerie de la Calabre méridionale ?

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2017

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  • 20.500.13089/2qyl
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Annick Peters-Custot, « Plateae et anthrôpoi, peut-on trouver des origines byzantines à l’organisation normande de la paysannerie de la Calabre méridionale ? », Publications de l’École française de Rome


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Résumé Fr En

La question de l’héritage byzantin dans les structures rurales et les statuts paysans des régions de l’Italie méridionale qui demeurèrent le plus longtemps sous l’autorité de l’Empire de Constantinople, en particulier de la Calabre méridionale, constitue un problème fortement débattu, y compris récemment. Il se concentre sur les inventaires d’hommes des grandes propriétés de Sicile et de Calabre aux époques normande et souabe appelés plateae. Le but de cette contribution est de reprendre la question de la continuité ou non de ces documents avec des antécédents byzantins, non du point de vue formel, mais de celui des statuts paysans. Les difficultés sont nombreuses: la documentation byzantine d’Italie méridionale est presque inexistante; les statuts paysans ne sont que rarement exprimés de manière explicite et directe dans les plateae normandes; enfin, il a semblé nécessaire de distinguer nettement la situation calabraise de celle de la Sicile, malgré les importantes similitudes. Quoi qu’il en soit, on propose de voir, dans le statut des hommes recensés dans les plateae calabraises, un héritage fiscal éphémère utilisé par l’autorité publique normande, celui des parèques byzantins.

Still discussed, nowadays, is the question of the Byzantine inheritance for the rural productive structures and the peasant statutes in the Southern-Italian regions which remained for the longest time under the authority of the Constantinopolitan Empire, particularly in Southern Calabria. The debates are based upon the inventories of men, called plateae, and established for the great landlords of Sicily and Calabria during the Norman and Swabian periods. This contribution aims at discussing again the question of continuity (or not) of this documentation with the Byzantine one, not from the formal point of view, but from that of the peasant statutes. The difficulties are numerous: the Byzantine documentation is lacking; the Norman plateae give only rarely a direct access to the peasant statutes; last, it seemed necessary to distinguish the Calabrian situation from the Sicilian one, in spite of the important similarities between them. However, the contribution finally suggests to see in the status of the men named in the Calabrian plateae, a tax inheritance temporary used by the Norman public authority, that of the Byzantine paroikoi.

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