2010
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Claire Paolacci, « Le renouveau chorégraphique de l’Opéra sous l’ère Jacques Rouché », Publications de l’École nationale des chartes
Après la retraite de la première génération de danseuses romantiques, les directeurs de l’Opéra de Paris privilégient l’opéra au détriment du ballet. Mais celui-ci devient le genre théâtral à la mode au début du XXe siècle, surtout depuis la venue des Ballets russes à Paris à partir de 1909. A la tête du Palais Garnier entre 1914 et 1945, Jacques Rouché multiplie les tentatives de réforme en introduisant la Rythmique, en engageant d’anciens collaborateurs de Serge Diaghilev – qu’ils soient chorégraphes, peintres ou danseurs –, et en rénovant l’art chorégraphique par la peinture et la musique. Toutefois ses efforts restent vains jusqu’à l’engagement durable de Serge Lifar, qui réalise, entre 1930 et 1945, la réforme chorégraphique à laquelle le directeur aspire depuis sa nomination au Palais Garnier. Lifar renouvelle le répertoire, crée un nouveau style chorégraphique et permet une revalorisation de l’image et du statut des danseurs.