1996
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Alain Milhou, « Variations sur les thèmes du bon et du mauvais sauvage de Colomb à l’Inca Garcilaso de la Vega (1492-1609) », ENS Éditions
1. Le bon et le mauvais sauvage dans l’Europe du tempsDès le premier journal de bord de Christophe Colomb, l’Indien apparaît dans la conscience européenne sous le signe de l’ambivalence. On assiste, dès le 12 octobre 1492, à la naissance du discours sur le « bon sauvage » qui s’épanouira au xviiie siècle. Pour le Découvreur, les Lucayes des Bahamas, puis les Tainos d’Haïti ont les traits, hérités du Moyen Age, qui caractérisent la première modalité, « adamique », du bon sauvage : nu, doux, pacifique...