2009
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Frédéric Sylvanise, « Conclusion », ENS Éditions
Lorsque, au cours des années 1960, Hughes doit faire face aux critiques régulières de certains poètes plus jeunes et plus bruyants que lui, il semble que l’Histoire lui joue un tour bien ironique. Après avoir incarné l’avant-garde de la poésie africaine-américaine pendant une quarantaine d’années, en cherchant constamment à renouveler sa forme poétique, en particulier au contact des musiques africaines-américaines, il apparaît à la fin de sa vie comme un théoricien désabusé et un poète prudent....