2022
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https://hdl.handle.net/20.500.13089/2si9
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Marc André, « Commémorer et réprimer », ENS Éditions
Le 24 août 1944, la prison a été autant libérée qu’elle s’est libérée. Dans le souvenir de Léon Landini détenu ce jour-là (souvenir recueilli en 2018), les Allemands ont quitté les lieux en laissant la porte principale ouverte, sous la menace des FTP-MOI (Francs-tireurs et partisans - main-d’œuvre immigrée) entrant à Villeurbanne ainsi que sous la pression des prisonniers entonnant Le Chant du départ, La Marseillaise et L’Internationale. Toujours selon lui, après de longues minutes de silence,...