2012
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https://hdl.handle.net/20.500.13089/3ap8
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Rocco Palermo et al., « Une évidence de micro-histoire à Tell Barri : traces de destruction pendant l’occupation romaine de la Haute Mésopotamie », Presses de l’Ifpo
Les fouilles de Tell Barri (Syrie du Nord-Est) ont montré que le site a eu une occupation sans solution de continuité depuis le IVe millénaire av. J.-C. Une des plus importantes phases d’occupation remonte à l’époque parthe et romaine. La continuité d’occupation a entrainé souvent la destruction volontaire des bâtiments anciens, et l’usage de la brique crue à presque toutes les époques a fait que les traces de destruction sont encore très visibles, non seulement dans la forme particulière du tell, mais aussi dans les aires de fouilles où les phases ont été identifiées comme très voisines, chronologiquement, les unes des autres. Dans l’Area H, pendant la campagne de 2008, un grand bâtiment en briques crues a été fouillé et trois phases d’occupation ont été reconnues dans une période comprise entre les iie et iiie siècles apr. J.-C. La nécessité de reconstruire à la suite d’un événement catastrophique a entrainé des modifications du plan et des fonctions. Des traces de destruction sont aussi visibles dans les structures du « Grand Mur Parthique » qui fut partiellement spolié pour récupérer des pierres et des briques réutilisées ailleurs. L’article sera donc centré principalement sur l’interprétation des traces de destruction et sur leurs implications historiques. Les données archéologiques et les études préliminaires sur le matériel trouvé dans les niveaux fouillés sont à la base du travail.