Question 5. Analyse des méthodes usuelles de valorisation des biens environnementaux comme biens publics (services non-marchands)

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2006

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  • 20.500.13089/3rl7
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Alban Thomas et al., « Question 5. Analyse des méthodes usuelles de valorisation des biens environnementaux comme biens publics (services non-marchands) », IRD Éditions


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Cet article a pour objet de présenter les méthodes et instruments à la disposition des décideurs publics afin de : 1) quantifier l’ensemble des coûts et des bénéfices environnementaux et socio-économiques liés aux risques d’envahissement du milieu néo-calédonien par des espèces allochtones et aux méthodes de contrôle envisagées, et 2) conduire une analyse coûts/bénéfices permettant d’évaluer l’opportunité de différentes formes d’intervention publique.La première étape d’une analyse coûts / bénéfices consiste en une évaluation des différentes composantes de la « Valeur économique totale » associée aux milieux et usages sur lesquels l’impact des espèces envahissantes est attendu. L’article présente les types de valeurs associés aux écosystèmes et à la biodiversité, et discute des impacts attendus d’une invasion biologique dans le cas néo-calédonien, en distinguant les impacts sur les activités, sur les écosystèmes et sur la santé humaine. Le principe de l’analyse coût / bénéfices est ensuite présenté dans ses différentes étapes et en insistant sur les effets de marché consécutifs notamment à la mise en place d’une réglementation publique. Des exemples de la littérature concernant l’application de l’analyse coûts / bénéfices sont discutés (Afrique du Sud, États-Unis, Pays-Bas) et une illustration théorique d’une politique d’interdiction dans le cas de plantes ornementales est proposée. Nous présentons ensuite différentes options envisageables en terme de partage des coûts liés aux espèces envahissantes entre parties prenantes, en intégrant une dimension souvent négligée liée aux aspects incitatifs, et nous essayons d’en tirer des enseignements pour la Nouvelle-Calédonie. Une première recommandation vise à développer le système d’information et d’enquêtes, afin de disposer d’estimations des rapports coûts / bénéfices plus précis et adaptés au milieu néo-calédonien. Ensuite, une combinaison d’instruments de politique environnementale est recommandée, avec comme objectif d’assurer le recouvrement même partiel des coûts liés aux invasions biologiques. Le fait que les invasions biologiques sont souvent multiformes doit être pris en compte dans la définition de la politique environnementale à mettre en place. Par conséquent, une combinaison d’instruments peut prendre la forme d’une taxe sur les importations et les marchandises « à risque », permettant d’alimenter un fonds spécial de lutte contre les invasions biologiques, associée à une taxe pigouvienne sur les plantes ornementales. Enfin, l’exemple de la fougère arborescente d’Australie est discuté, avec la possibilité de mettre en place un système de taxation spécifique à cette espèce.

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