2019
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https://hdl.handle.net/20.500.13089/3u84
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https://doi.org/10.4000/books.iremam
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Joseph Dichy et al., « Communication écrite sur Internet et par sms en arabizi : analyse de corpus relevant des glosses dialectales libanaise et marocaine », Institut de recherches et d’études sur les mondes arabes et musulmans
Cette communication, inscrite dans le projet de recherche PARADE (partenaires : SYSTRAN, Laboratoire ICAR et ARADIC Editions), porte sur des analyses de copus en arabizi, qui correspond à l’usage sur Internet, réseaux sociaux ou SMS de l’arabe noté en caractères latins selon des modes de transcriptions issus de l’uage. Après un bref rappel de l’expansion d’Internet dans le monde arbe, de la littérature sur l’arabizi et des transcriptions qu’on y rencontre, les auteur(e)s procèdent à l’analyse de quatre brefs échanges sur Twitter. Deux concernent des internautes marocain(e)s et deux autres, des internautes libanais(es). Protégées par des pseudonymes, ces personnes s’expriment librement, à la fois quant au contenu et quant aux formes linguistiques qu’elles choisissent. Les données sont complexes. On y trouve : (1) des textes en arabizi, transcrivant le dialecte de l’auteur(e) ; (2) des textes en caractères arabes dans l’un des dialectes, l’un des arabes moyens ou en arabe littéraire moderne ; (3) de l’anglais ou du français (voire de l’espagnol ou de l’italien), soit en tant que tels (alternance codique), soit sous forme d’emprunts ; (4) des émoticônes qui sont parfois répétées (itération) ; (5) un usage de caratères de grande dimension, à côté des caractères habituels, ce qui correspond à une fonction expressive ; (6) des images. Les échanges relèvent la plupart du temps d’une analyse interactionnelle, ce qui rend leur interpétation fortement dépendante du contexte. Cette première intervention montre que la question fondamentale – pour un linguiste – est, au-delà de « qu’est-ce l’abizi ? », celle de savoir « comment fonctionne l’arabizi ? »