2019
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https://hdl.handle.net/20.500.13089/406q
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Aurélien Robert, « Un averroïsme médical ? Cavalcanti et Dante face à la passion amoureuse », Les Belles Lettres
Dante, dit-on, aurait critiqué l’averroïsme de Cavalcanti dans les chants X de l’Enfer et XXV du Purgatoire. Par ce geste, il s’en prendrait même à une forme radicale de cette doctrine, joignant à la thèse de l’intellect unique et séparé une approche naturaliste et pour ainsi dire médicale de l’homme. Autrement dit, l’intellect ne faisant plus partie intégrante de l’homme, l’individu deviendrait un simple corps, dont la pensée se trouverait réduite à la sensation, à l’imagination et à des jugements...