2022
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https://hdl.handle.net/20.500.13089/42ky
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La fouille des sites d’Ayn Soukhna puis du Ouadi el‑Jarf sur la côte égyptienne de la mer Rouge a permis, ces vingt dernières années, de réévaluer l’implication de l’État pharaonique dans cette zone et sa participation aux réseaux d’échanges qui la traversent. Dès le début de l’Ancien Empire, la royauté égyptienne, dont les besoins en cuivre étaient considérablement accrus par la politique de grands travaux dans la vallée du Nil, a mis en place un système expéditionnaire permettant d’envoyer des équipes de mineurs dans la zone du Sud‑Sinaï, à la fois par voie terrestre et maritime. Cela a impliqué l’établissement de ports intermittents – occupés uniquement le temps des expéditions – sur la côte maritime, qui servaient de plateforme logistique pour les expéditions : Ouadi el‑Jarf d’abord, Ayn Soukhna ensuite. Les travaux récents menés sur ces deux sites permettent en outre désormais de mieux connaître le quotidien des expéditions, l’organisation de leur approvisionnement, ou encore d’étudier les activités artisanales qu’ils pratiquaient, ce qui constitue un apport notable à l’histoire des techniques de l’Égypte antique.