2016
Ce document est lié à :
https://hdl.handle.net/20.500.13089/4ag5
Ce document est lié à :
https://doi.org/10.4000/books.pccj
Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/altIdentifier/isbn/978-2-491788-09-4
Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/altIdentifier/isbn/978-2-87772-599-6
info:eu-repo/semantics/openAccess , https://www.openedition.org/12554
Emmanuelle Rosso, « César et le buste du Rhône, quatre ans après », Publications du Centre Camille Jullian
Quatre ans après la première exposition du buste du Rhône, il est possible de tracer un premier bilan et un premier état de la recherche : les débats suscités par l’œuvre ont été animés et contradictoires et l’identification avec César est loin de faire l’unanimité, en France comme à l’étranger. La présente contribution vise à préciser certains points méthodologiques et historiographiques : en premier lieu, la notion de type iconographique est parfaitement bien attestée dès avant la mort de César, ce qui rend la notion de « visage d’époque » valide et non anachronique même à une date haute. En outre la pertinence de l’argument de la pièce unique, utilisé pour sortir de l’impasse iconographique d’un portrait qui serait paradoxalement à la fois « hors norme » et parfaitement reconnaissable, est très discutable : si le portrait du Rhône n’a jusqu’à présent été comparé qu’aux effigies de César, il s’insère en réalité parfaitement dans la série des portraits tardo-républicains attestés en Gaule comme dans tout l’empire.