La famille, lieu de la trahison (parcours littéraire et cinématographique en Russie et en URSS)

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2016

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  • 20.500.13089/4eel
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Catherine Géry, « La famille, lieu de la trahison (parcours littéraire et cinématographique en Russie et en URSS) », Presses de l’Inalco


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Résumé Fr En

L’objectif de ce chapitre est de mettre au jour, à partir de quelques exemples emblématiques issus de la littérature et du cinéma, une tendance « lourde » du discours et des représentations de la famille en Russie et en URSS depuis la seconde moitié du xixe siècle : la trahison. Dès les années 1860 se noue un lien indissoluble entre famille et politique. Une très grand nombre d’œuvres littéraires et visuelles soviétiques vont décliner le motif de la trahison entre membres d’une même famille (famille traditionnelle ou famille symbolique) jusqu’au retournement complet des valeurs attachées à ce motif, et ce n’est qu’à l’aube du xxie siècle que les « contre-sagas » familiales russes se sont réellement dégagées de l’histoire politique, afin de s’inscrire dans le seul cadre du privé et de l’intime.

Using a small number of emblematic examples from literature and cinema, the aim of this chapter is to offer a contemporary take on a “heavily charged” tendency in the discourse and representations of the family in Russia and the USSR since the second half of the nineteenth century: betrayal. The link between family and politics had become indissoluble from the 1860s onwards. A great many Soviet literary and visual oeuvres would offer their slant on the motif of betrayal, from betrayal between members of the same (traditional or symbolic) family right up to the complete reversal of the values associated with this motif. It was only at the dawn of the twenty-first century that Russian family “counter-sagas” genuinely extricated themselves from political history and were able to speak solely of the private and personal sphere.

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