Chants partisans yoruba comme source historique (Les) : À l’écoute des voix des marchandes nigérianes

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2020

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  • 20.500.13089/4emb
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Sara Panata, « Chants partisans yoruba comme source historique (Les) : À l’écoute des voix des marchandes nigérianes », Presses de l’Inalco


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Les chants partisans en langue yoruba, composés pendant les années 1950 et 1960 par les militantes des partis majoritaires de la région occidentale du Nigéria, constituent une source singulière pour comprendre la vision des actrices non‑institutionnelles des dynamiques sociopolitiques de l’époque. Recueilli lors de la collecte de récits oraux de partisanes concernant la période coloniale tardive (1950‑1960) et la première république (1960‑1966), ce corpus, composé de trente‑cinq chants, compte des chansons à la gloire des partis ou des refrains impertinents et satiriques à l’encontre des adversaires politiques. En tant que moyen de propagande singulier et méthode de diffusion des idéologies des partis sur les marchés, ces chants permettent de repérer les thèmes mis en avant par les partisanes pour fédérer l’électorat et constituent un manifeste politique populaire qui mérite une nouvelle approche historiographique.

Yoruba political songs were composed during the 1950s and the 1960s by activist women who belonged to the major political parties of what was formerly known as, the Western Region of Nigeria. They represent a unique source in understanding the perspective of non-institutional actors regarding the main social and political dynamics of the period. Compiled during oral interviews with activist women of the late colonial period (1950‑1960) and the First Republic (1960‑1966), this collection of thirty-five songs includes hymns praising the political parties as well as satirical songs that are overtly critical of their political opponents. These songs were a remarkable means of propaganda that spread partisan ideologies in the market place. They allow for an understanding of the issues at stake for these women and demonstrate how they unified the electorate. Taken together, the songs constitute a political and popular manifesto that warrants a new historiographical approach.

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