Histoire secrète des Mongols (Mongɣol‑un niɣuca tobciyan)

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2020

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  • 20.500.13089/4eo3
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Marie Even, « Histoire secrète des Mongols (Mongɣol‑un niɣuca tobciyan) », Presses de l’Inalco


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L’« Histoire secrète des Mongols » (Mongɣol‑un niɣuca tobciyan) est l’œuvre la plus ancienne et la plus célèbre du patrimoine littéraire mongol. Ce texte anonyme, à la fois source historique et chef‑d’œuvre littéraire, a été composé au xiiie siècle, après la mort de Gengis Khan, et conservé loin des regards par les khans. La chronique décrit de manière vivante les origines de Gengis Khan et sa difficile ascension de chef dans le monde des steppes, préalable à ses campagnes guerrières foudroyantes dans les royaumes sédentaires de Chine et d’Asie centrale ; des sections ajoutées par la suite relatent le règne de son fils Ögödei. Une particularité particulièrement intéressante dans l’histoire de cette œuvre est sa préservation au moyen d’une transcription phonétique en caractères chinois. La restauration du texte mongol originel ne remonte qu’au xxe siècle, quand, en outre, une large partie de l’œuvre a été retrouvée, intégrée quasiment telle quelle dans une chronique du xviiie siècle. Le texte a donné lieu à des recherches approfondies, mais il n’a pas encore livré tous ses secrets. En Mongolie postcommuniste, l’« Histoire secrète » est célébrée comme un trésor national et des dizaines de traductions ont été produites à l’étranger.

The “Secret History of the Mongols” (Mongɣol‑un niɣuca tobciyan) is the oldest and most famous piece in Mongolian literature. The anonymous work, both an essential historical source and a literary masterpiece, was composed after the death of Chinggis Khan in the 13th century and kept away from the ordinary people by the khans. The chronicle details vividly Chinggis’ origins and his arduous rise as a steppe ruler before his whirlwind conquest of sedentary kingdoms in China and Central Asia, while later added chapters relate the reign of his son Ögödei. One peculiar feature of this work lies in its preservation through a phonetical transcript in Chinese characters during the Ming dynasty. Restoration of the original Mongolian text only started in the 20th century, and large parts of the text were found in the 1920s, inserted in an eighteenth‑century chronicle. This led to the development of extensive academic research on the text which still holds unsolved clues today. In post‑communist Mongolia, the text is celebrated as a national treasury while dozens of foreign translations circulate abroad.

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