1982
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Hansgerd Schulte, « Les intellectuels et l’état en République fédérale d’Allemagne », Presses Sorbonne Nouvelle
Il est généralement admis que, dès le début de la jeune République fédérale jusqu’à nos jours, les rapports entre les intellectuels et les représentants de l’État ont été difficiles, tendus, parfois même chargés d’animosité et de haine. Pour bien marquer le ton et l’atmosphère de cette querelle, on cite volontiers – un peu trop volontiers à mon goût – les paroles malheureuses du Chancelier Ludwig Erhard qui a traité certains intellectuels de « Pinscher », à savoir de « roquets », à la fois bruyants...