Aux origines de la sacralisation du Beruf

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Date

2008

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  • 20.500.13089/4jr5
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Alain Lattard, « Aux origines de la sacralisation du Beruf », Presses Sorbonne Nouvelle


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La formation professionnelle dans les pays germaniques puise une part de sa légitimité dans la sacralisation du métier. Pour expliquer cette sacralisation, il ne suffit pas d’invoquer l’éthique du travail luthérienne. Il faut aussi prendre en compte la captation de cette éthique par l’artisanat au cours du XIXe siècle et l’attribution à celui-ci par les autorités politiques du monopole de la formation professionnelle initiale des jeunes à la fin de ce même siècle. C’est seulement la conjonction de ces deux facteurs, donc de données socioculturelles et politico-institutionnelles, qui donne au Beruf son sens particulier tout en lui conférant légitimité et légalité. Dès lors, ce n’est plus le travail en général, mais uniquement le travail qualifé au sens artisanal du terme qui peut revendiquer l’onction morale et la reconnaissance sociale ; et c’est l’apprentissage de ce travail qualifié qui, à travers les corps de métier (Innungen), (re)devenus à cette époque seul cadre de formation institutionnellement reconnu, fonde et perpétue la nouvelle identité professionnelle.

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