2009
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Michel Vergé-Franceschi, « Entre ciel et mer : des marins, la tête dans les étoiles », Presses Sorbonne Nouvelle
Cet article montre comment, à partir du XVIe siècle, les inventions se succèdent, faisant reculer les zones d’ombre et améliorant la navigation : progrès sur le plan de la médecine, qui préservent la vie des équipages lors des expéditions lointaines, progrès des instruments scientifiques, qui rendent les voyages plus sûrs, progrès des sciences naturelles, qui font la lumière sur les populations, la botanique des régions explorées ; progrès de la cartographie, qui donnent une idée plus précise de la position des continents à la surface du globe ; progrès enfin de l’astronomie, qui finissent par vaincre les ultimes ténèbres grâce au calcul de la longitude. Ces progrès de la lumière sur la nuit des erreurs moyenâgeuses engendrent une véritable soif de connaissances qui s’empare de toute l’Europe et conduit à une authentique coopération des savants, malgré les guerres qui se succèdent au fil des siècles. Ce recul de la nuit et l’avancée des lumières scientifiques sont rendus possibles par la collaboration des sciences et des techniques, comme on peut le voir à travers les nombreuses publications de marins qui sont aussi des savants, des techniciens et des artistes. À la fin du XVIIIe siècle, la lumière a définitivement vaincu la nuit, dans tous les domaines de la connaissance liés à la vie en mer.