2001
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https://hdl.handle.net/20.500.13089/4gjn
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Claude Imberty, « D’un texte inachevé de Montale : Il sole d’agosto », Presses Sorbonne Nouvelle
L’étude essaie d’abord de dire à quelles conditions le concept d’inachèvement peut être appliqué au fragment qui est une forme caractéristique de la poésie du XXe siècle. Elle s’efforce ensuite d’énumérer et de définir les différentes sortes d’inachèvement qu’on relève dans Il sole d’agosto, un manuscrit inachevé de Montale écrit en 1926. Elle tente enfin d’expliquer les raisons de l’inachèvement pour chacun des cas d’espèce qui auront été observés. Il est alors possible de montrer que l’inachèvement est lié à l’utilisation de règles et à la superposition de codes qui introduisent de nombreuses contraintes dans le texte malgré la liberté apparente de l’écriture. En dernière analyse, c’est parce que l’écrivain et le lecteur connaissent les conventions qui régissent les genres et les différents niveaux de l’écriture que l’un et l’autre sont en mesure d’estimer le degré d’aboutissement d’un fragment poétique, même si, dans quelques cas limites, l’auteur, seul, décide (plus ou moins arbitrairement) que son texte est achevé ou non.