2011
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https://hdl.handle.net/20.500.13089/4k7b
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Bruno Dumézil et al., « Les Lettres austrasiennes : dire, cacher, transmettre les informations diplomatiques au haut Moyen Âge », Éditions de la Sorbonne
La collection, dite des Lettres austrasiennes, préserve des correspondances diplomatiques échangées entre les règnes de Théodebert Ier (533-548) et de Childebert II (575-595). Le message d’État à État y apparaît marqué par l’effort d’expressivité : la lettre officielle doit pouvoir informer, séduire ou émouvoir. Des envois multiples en augmentent l’efficacité. Pour autant, les diplomates francs savent également taire des informations, soit qu’ils préfèrent éviter de confier à l’écrit des éléments jugés dangereux, soit qu’ils entendent ralentir la négociation en cours. Face à l’écriture allusive des Lettres austrasiennes, le scribe carolingien qui a copié le seul manuscrit conservé a éprouvé des difficultés de compréhension. Pourtant, la transmission de la collection austrasienne témoigne d’intérêts persistants pour ces archives diplomatiques.