Transgresser les limites sociales : les figures des nouvelles frontières de Silvia Avallone

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2018

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  • 20.500.13089/51m3
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Nicolas Violle, « Transgresser les limites sociales : les figures des nouvelles frontières de Silvia Avallone », Presses universitaires Blaise-Pascal


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Marina Bellezza, roman de Silvia Avallone (Rizzoli, 2013) couronné de succès, transcende la relation entre public et privé, le rapport entre une société locale et le monde global à l’époque de l’agonie du berlusconisme, dont les codes se sont diffusés dans toute la société italienne et les pseudo-valeurs ont imposé un nouveau système d’épanouissement personnel, centré sur l’individu et sa visibilité médiatique (télévisuelle). En dépit de cela, Silvia Avallone trace de nouvelles frontières, elle ouvre un horizon inattendu dans un Piémont représenté comme le Far-West de l’Italie contemporaine : une terre de la civilisation de l’apparence, synonyme d’un monde révolu. La frontière est ici le résultat d’un bouleversement social qui inaugure un renouvellement collectif et personnel dans lequel chacun doit conquérir son espace et redéfinir ses relations au monde. La frontière est ici tant morale que physique, entre un monde éteint et un monde à ressusciter, entre une dimension personnelle, dans laquelle le sentiment d’épanouissement se fonde sur l’idée d’accomplissement, et une dimension publique dans laquelle la médiatisation équivaut au succès. Ce roman s’interroge sur les capacités de la jeunesse à trouver, à l’intérieur de la société italienne, de nouvelles frontières susceptibles d’en faire surgir la partie réprimée et éteinte.

Marina Bellezza, romanzo di successo di Silvia Avallone (Rizzoli, 2013) trascende la relazione tra pubblico e privato, il rapporto tra una società locale e il mondo globale all’epoca dell’agonia del berlusconismo, i cui codici hanno irradiato l’intera società italiana e i presunti valori hanno imposto un nuovo sistema di realizzazione personale, accentrato sull’individuo e la sua visibilità mediatica (televisiva). Ciò nonostante, Silvia Avallone traccia nuovi confini, apre un orizzonte inatteso in un Piemonte presentato come il Far-West dell’Italia contemporanea: una terra e delle virtù da ri-conquistare per affrancarsi dalla società nata con l’avvento della civiltà dell’apparenza sinonimo di un mondo passato. La frontiera è qui il risultato di uno sconvolgimento sociale che inaugura un rinnovamento collettivo e personale nel quale ognuno deve conquistare il proprio spazio e ridefinire le sue relazioni con il mondo. Il confine è qui sia morale sia fisico, tra un mondo spento e un mondo da resuscitare, tra una dimensione personale, nella quale il sentimento di realizzazione di fonda sull’idea di compiutezza, e una dimensione pubblica, nella quale la mediatizzazione equivale al successo. Questo romanzo si interroga sulle capacità della gioventù di trovare, all’interno della società italiana, nuovi confini atti a liberarne la parte repressa e spenta.

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