2019
Ce document est lié à :
https://hdl.handle.net/20.500.13089/577y
Ce document est lié à :
https://doi.org/10.4000/books.pufc
Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/altIdentifier/isbn/978-2-84867-880-1
Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/altIdentifier/isbn/978-2-84867-666-1
info:eu-repo/semantics/openAccess , https://www.openedition.org/12554
Badreddine Hamma, « Quand l’interaction n’est pas là, la souris est mangée par le chat ! », Presses universitaires de Franche-Comté
Nous nous proposons de traiter de l’un des points de chute inhérents à l’élaboration des bases de données orales par des linguistes, à savoir l’exploitation des enregistrements recueillis, leurs transcriptions et les informations sociolinguistiques y afférant, à des fins didactiques en classe de français, en FLM comme en FLE. Le fait linguistique sur lequel nous choisissons de travailler ici est le passif, en particulier, quand il est employé avec un agent explicite. Le recours à l’oral en interaction a pour but de supplanter les exemples forgés et quasi figés que l’on rencontre dans les outils de classe, comme le fameux La souris est mangée par le chat (ou l’une de ses variantes) par des exemples authentiques issus d’échanges spontanés. Un tel recours est de nature à permettre de mieux comprendre les valeurs pragmatiques présidant à l’emploi de ce tour (qui est réduit, dans les manuels consultés, à un simple exercice scolaire) et de favoriser l’utilisation – inaccoutumée – de certains outils opérants de description et d’analyse propres à l’oral et aux approches interactionnelles.